samedi 3 avril 2010

Harry Potter et la Formule 1


Depuis un jour pluvieux de 1998 jusqu'à mon lit de mort, je suis et resterai une fan inconditionnelle, inattaquable et imprescriptible d'Harry Potter.

Comme l'amour est aveugle, je me contrefiche éperdument de toutes les attaques entendues quotidiennement contre la série dans le milieu où j'évolue, c'est-à-dire celui où l'on lit de la Très Bonne Littérature pour Enfants. Harry Potter est sexiste, conformiste et esclavagiste, pas très bien écrit et anglo-centriste et CAUSE TOUJOURS TU M'INTERESSES. Je comprends ces arguments, intellectuellement, mais le coeur a ses raisons dont la raison se tamponne le coquillard avec une patte d'éléphant femelle.

D'ailleurs, je suis très surprise d'avoir réussi à écrire sept messages sur ce blog sans mentionner une seule fois le petit sorcier à lunettes, comme disent les journalistes.

Etonnamment, pour une fille qui mange Harry Potter, dort Harry Potter et respire Harry Potter, je suis en couple depuis trois ans et demi avec un garçon charmant qui ne les a jamais lus, et qui d'ailleurs ne lit jamais de fiction. Ca m'a toujours été égal, je ne partage pas sa passion pour la Formule 1, et je n'ai jamais trouvé qu'il se devait par amour pour ma personne de bouquiner la saga en sept tomes de ma passion de jeunesse.

Jusqu'à il y a trois semaines, où mon copain et moi avons conclu un pacte machiavélique du troisième type. La nouvelle saison de Formule 1 allait commencer, et c'est moi-même qui ai proposé un challenge à mon bien-aimé: "Si je regarde toutes les courses de Formule 1 de la saison, toi tu lis tous les Harry Potter". Incroyable, il a accepté et s'est mis directement à lire le tome 1. Je tiens à préciser que le dernier bouquin de fiction qu'il avait lu était le Da Vinci Code, il y a 5 ans.

Miracle, il a lu les deux premiers tomes en moins d'une semaine, et a même admis du bout des lèvres qu'il "comprenait qu'on puisse être passionné par la série". Jubilation du côté de ma personne. Et voilà-t-y-pas qu'hier matin, il se réveille et m'annonce qu'il vient de rêver d'Harry Potter! Dans ce songe, le jeune homme était lui-même Harry, et moi j'étais Dumbledore. Je ne sais pas comment je dois le prendre, mais ça m'a boosté le moral toute la journée. Quand votre copain de 21 ans allergique aux romans dévore et puis se met à rêver de votre saga préférée, on peut crier victoire. Encore un exploit du petit Potter. Rowling ne cessera jamais de me surprendre.

Et de mon côté? Euh... Oui, bien sûr, ces petites voitures qui tournent en rond, ça me passionne. Oui oui.

2 commentaires:

  1. Oui mais enfin bon, moi perso si je rêvais de ma tendre aimée avec une barbe de Dumbledore, je crois que j'irais en parler à mon vétérinaire, quand même, au cas où, avant que ça devienne trop grave... :-) (même si je déteste la Formule 1)

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  2. haha apparemment je n'avais pas de barbe! j'étais moi-même mais j'avais le savoir ancestral de Dumbledore. Je sais pas si c'est plus rassurant :p

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